1er août – Meyrueis

Hier journée farniente : piscine, lecture, ping pong dans notre agréable camping à moitié rempli.

Ce matin il fait frais à 8h au lever : 11 degrés. On se dépêche un peu car il y a 80km au programme aujourd’hui mais rien n’y fait : la séance finale crème solaire aura raison de nos quelques minutes d’avance et il nous faut comme d’habitude 2h pour partir. Nous prenons les gorges de la Dourbie dans le sens descendant et le faux plat favorable nous accompagne pendant 40km jusqu’à Millau, mais vent contraire. On passe en dessous de Montpellier le Vieux, dont on aperçoit les hautes murailles de rochers depuis la Roque Sainte Marguerite. On cherche les cavernes dans les falaises, se demandant si elles ont abrité des hommes préhistoriques ?
A Millau, C’est l’heure de la pause déjeuner. Nous repartons en faisant un virage à 180 degrés vers les gorges de la Jonte. Du  coup ça monte mais le vent est favorable. Tout le long depuis Millau, nous nous régalons des paysages magnifiques. Il fait bon, chaud mais sans excès. A Le Rozier, entrée des gorges, nous trouvons avec bonheur un robinet d’eau bien fraîche pour remplir nos gourdes pour les 20 derniers km. J’avais peur que la route soit une file ininterrompue de voitures, il n’y a personne ! Florian compte les quelques hollandais qui nous dépassent. Nous  profitons du vol des vautours vers le belvédère même nom .
Nous avons tellement bien roulé que les 80km et 700m de dénivelé sont bouclés à 15h15 ! Arrivée au camping déjà connu puisque Rémi y a dormi avec Jean-Phlippe, installation, on file à la piscine municipale. Puis détour au village pour une viennoiserie pour caler un petit creux (chocolatine aux framboises, mmmmmhh).
La ville de Meyrueis est très belle et animée ! Le camping est calme et agréable au bord de la rivière et en plus il y a un forfait randonneurs à 15€ pour 4 ! Le rêve… Ils ont même des bières locales que l’on s’apprête à goûter !

Demain 60km en direction de Pont de Monvert avec un col au programme.

30 juillet – St Jean du Bruel

Ce matin nous sommes au pied du mur. Devant nous, 20 km et 1000 m d’ascension. Deux groupes se forment : papa et Florian / maman et Damien. L’allure est naturelle pour chacun. On monte à 10 km/h environ. La montée est bien revêtue, agréable, régulière. Très beaux points de vue. Nous sommes à 12h30 au col du Minier, altitude 1267 m.
Nous y pique-niquons pour retrouver des forces !

Nous nous étions regroupés à la faveur d’un belvédère à 5 km du sommet et les enfants gagnent le sprint du meilleur grimpeur ! La descente est douce. Nous rejoignons la rivière Dourbie et prenons un café à la ville du même nom. Les enfants ne sont pas fatigués et font la course dans la descente  en essayant de semer papa. Heureusement qu’il sait prendre les virages plus vite qu’eux car il faut s’accrocher !
Dans la descente toujours des vues magnifiques sur les gorges de La Dourbie et plus loin de la Jonte.

A l’arrivée, vers 15 h 30 au camping de St Jean du Bruel, installation – piscine – glace – douche. Tout le monde est content de la journée.
60 km / 1200 m
Demain repos !

29 juillet – Avèze

Ce matin réveil vers 8h30. Damien va chercher le pain pour le petit déjeuner à l’épicerie du village et les croissants à l’accueil du camping. Nous sommes prêts vers 10h30, malgré la crise récurrente chaque jour et chaque année pour que Damien mette la crème solaire.
Le vent a bien faibli mais est toujours favorable. Nous dépassons « A fond »  quelques cyclistes amateurs qui ont eu l’audace de prendre la même route que nous !! Après quelques km se présente le 1er col du jour et c’est une agréable montée dans la fraîcheur matinale. La vue  depuis le sommet est très belle, on peut même imaginer voir la mer ! Puis nous sommes sur un plateau, le causse, une belle petite route pour rejoindre le beau village touristique de La Couvertoirade, cité de Templiers. Nous nous attendions à une forte affluence mais c’est tranquille. En saison il doit y avoir du monde ! On y trouve une table de pique nique à l’ombre, merci Osmand.
Nous prenons le café à Le Caylar, bpf et ville en plein festival du voyage lent, nous y croisons d’autres cyclistes ! Une super descente sur Vissec, arrêt robinet car il fait chaud, et belle remontée dans la chaleur avec vue sur le cirque de Navacelles. Maman quitte le t shirt, les hommes le casque (juste pour la montée), le soleil cogne ! Au sommet nous faisons le détour par le belvédère sur le cirque, Florian dit qu’il l’apprécie plus que quand nous sommes venus en voiture ! Tampon bpf et ce sont les derniers km avec une belle longue rapide descente sur Aveze (à côté du Vigan) ou nous sommes ce soir au camping municipal.
Arrivée un peu tard à 17h compte tenu du kilométrage (80km), du dénivelé (1100m) et de la mini grasse matinée. Les parents montent les tentes tandis que les enfants filent à la rivière. Puis tout le monde se trempe dans l’eau délicieusement fraîche. Il fait 32 degrés ici. Les paysages ont bien changé depuis Lacaune ! C’est le causse, les Cévennes et on se régale sur les petites routes. Personne ne se plaint des difficultés du parcours.
Demain nous poursuivons (on avait prévu repos mais comme on n’a pas pédalé samedi…) vers St Jean du Bruel : entrée des gorges de la Dourbie. Avec un joli col de 1000m/20km au programme de la matinée.

28 juillet – Ceilhes et Rocozel

Cette nuit et ce matin jusque vers 9h nous sommes bien contents d’être hébergés en chalet car dehors ça souffle et ça pleut. Mais nous sommes bien au chaud et au sec… On se prépare à partir du camping vers 10h30 mais le plafond est bas et gris et notre voisine de chalet nous demande si on a des imper bien étanches !

Nous allons au centre de Lacaune faire tamponner les cartes de route des enfants à l’office du tourisme (papy les a lancés dans la collection des BCN BPF et Lacaune est BCN). C’est la pleine « fête de la charcuterie », il y a des défilés d’un tas de confréries, la découpe du cochon sous nos yeux etc…
On part vers 11h avec un fort vent dans le dos. Une première côte nous mène à un premier petit col, nous en collectionnerons quelques uns aujourd’hui. Puis nous sommes sur un plateau aux alentours des 900m d’altitude avant de redescendre sur une superbe petite route vers Brusque, étape de midi. Le ciel se dégage peu à peu. Nous passons du Tarn en Aveyron puis Hérault.
Nous avançons bien, il reste un col et 200m de dénivelé avant la descente finale. Vent dans le dos, tout le monde l’avale sans problème.
Arrivée vers 15h30 au camping de Ceilhes et Rocozel au bord d’un lac avec baignade et plongeoir. Le top pour les enfants. Le soleil est sorti mais, avec toujours ce vent fort, les parents renoncent à la baignade.

En tout aujourd’hui 65km 700m de dénivelé. Peu de réseau téléphonique.  Demain direction Le Vigan avec passage à la Couvertoirade, Le Caylar et le cirque de Navacelles.

27 juillet – Lacaune

Hier soir nous chargeons tous les vélos pour être prêts à partir ce matin comme prévu. Lever 5h30 il ne pleut pas. On passe une demi heure à regarder les météos qui toutes prévoient la pluie mais ne sont d’accord ni sur les horaires ni sur les quantités… alors on décide de tenter notre chance. On reveille les enfants et on part confiants à 7h. Objectif : train de 8h à Montastruc qui arrive à 9h à Castres puis 70 km à vélo jusqu’à Lacaune. On sent les premières gouttes à la gendarmerie puis on s’arrête sous un arbre sur la route de Gragnague. On a fait 2km …        c’est la grosse pluie.

Tant pis pour le train, papa stoppe une rare voiture, se fait remonter à Verfeil et revient en voiture chercher toute la famille. 8 h on est de retour à la maison !

Il pleut, il pleut.

On décide d’aller en voiture jusqu’à Lacaune en début d’après-demain. Le camping nous loue un chalet pour la nuit et la voiture restera là jusqu’à notre retour dans un mois.

Arrivée à Lacaune vers 16h. Toujours de la pluie, plutôt sous forme de grosses averses. Le plafond est bas. On regarde la fin de l’étape du tour à la télé. Puis piscine couverte (jouxtant le camping et comprise dans le prix, sous les averses toujours !). On aura même trouvé 5 minutes pour tester l’espace extérieur avec toboggans, entre 2 averses. Restaurant prévu ce soir pour fêter nos 17 ans de mariage !

En espérant le retour du soleil prévu demain…

Photo : chalet du camping … sous le soleil.

J-7 !

Dernières soirées sur la terrasse à préparer les parcours : un qui fait, une qui regarde et critique…plus précisément  elle garde un oeil sur les km et dénivelés, et épiceries ouvertes les dimanches.
Les enfants font leur stage de préparation à la montagne comme les pros : rando et vélo, après la semaine de vélo avec Papy en prime, ils vont être affûtés et les parents risquent bien d’être à la traîne !
C’est que, cette année, ça va grimper…il fallait pas demander de la montagne à Papa!

2 et 3 mai – Rome

Hier nous nous sommes levés tôt pour partir visiter Rome. La dame du camping nous a amenés gentiment en voiture à la gare d’Anguillara à 10km. Une fois arrivés à Rome nous prenons le métro pour aller au Colisée. Les gens qui doivent informer pour savoir où faire la queue nous disent de faire la queue quelque part mais en fait ce n’était pas la peine et nous courons donc pour aller à la visite à temps. Malgré le manque d’organisation c’était très joli. Nous avons visité le premier étage. Nous avons appris que le Colisée a été construit en 8 ans quand il faisait les batailles navales des combats de gladiateurs avec et sans animaux, on achevait les condamnés à mort. À cause des morts de Gladiateurs pendant les spectacles nous avons appris qu’une morgue et un hôpital étaient assez proches. Une fois la visite finie, nous avons été manger dans une pizzeria. Nous avons ensuite continué notre visite vers la fontaine de Trevi très jolie malgré le monde. Nous sommes passés ensuite au Panthéon avec sa coupole ouverte, et à la place Navona, nous avons ensuite continué par le Castel Sant’Angelo pour aller à la place Saint-Pierre. Après avoir retiré nos testimonium (certificats de pèlerinage), nous nous promenons sur la place et attendons que papa ait fini sa sieste. Nous repartons ensuite faire les courses, nous prenons le train pour revenir au camping. Une fois à la gare, la dame du camping … . Baignade dans le lac au retour pour Damien et Florian.
Aujourd’hui nous nous réveillons à 6h45 petit-déj rapide puis nous avalons les 7 km pour aller à la gare de Anguillara.  Nous montons dans un train qui était là plus tôt mais qui n’était pas censé prendre les vélos. Une fois arrivés à Rome nous prenons un cappuccino-café et nous mangeons des croissants pour le second petit-déj. Nous prenons ensuite le train pour aller à Pisa centrale. Nous changeons pour La Spezia. À La Spezia nous prenons le train express pour Gênes. Nous prenons le train suivant pour Cogoleto. Nous montons la côte qui nous sépare de l’hôtel. À demain!

30 avril et 1er mai – Anguillara

Hier, nous partons tard du camping de Montefiasscone pour cause de petite étape. Après avoir pris un peu de chemin au bord du lac de Bolsena pour rejoindre Marta, nous empruntons la grosse route jusqu’avant Viterbo où nous prenons encore un chemin pour éviter la circulation. Une fois à Viterbo, nous faisons les courses à Coop et mangeons nos pizzas dans un parc. Le temps de faire tamponner les credenciales et de boire le café et nous repartons pour Vetralla. Arrivés à Vetralla, Maria Vittoria et ses 2 fils nous accueillent pour le goûter. Nous passons à la douche et partons voir le lac de Vico. Nous montons dans une cabane observatoire à oiseaux et en repartant, un monsieur qui faisait le barbecue nous invite à manger des ailes de poulet marinées et de l’ agneau. Après ce goûter pour carnivores nous faisons le tour du lac en voiture et rentrons à la maison où nous retrouvons Médard. Après le repas, nous dormons dans des lits. Nous sommes très heureux, 6 ans après, de revoir ces personnes qui nous avaient hébergés et sont devenus nos amis.

Le lendemain, pdj à 9h et départ vers 10h30. Nous mangeons à 12h30 à Sutri. Après cafés, cappuccino et pause credenciales, grosse montée, grosse descente. Nous arrivons au bord du lac de Bracciano et faisons les courses à Carrefour Market. C’est reparti pour 15 km sur la grand route. Les gens doublent n’importe comment mais on fait avec. Pause photos à Anguillara et arrivée au camping. Il se met à pleuvoir, nous nous abritons sur la terrasse d’un mobil home quand papa à l’idée de louer un mobil home. Nous demandons cela à la dame du camping qui nous dit qu’ils sont réservés mais elle revient une minute plus tard après s’être rendu compte qu’il y en avait un de libre. Douches, repas et cafés, thés et jeux.
A demain,
Biz.     Damien

29 avril – Montefiascone

Nous passons une très bonne nuit dans de vrais lits à l’hébergement pour pèlerins mais il faut se lever tôt : pdj 7h pour départ 8h au plus tard. Il fait frais quand nous enfourchons les vélos ce matin. En route pour une nouvelle étape bien vallonnée, dans des paysages un peu différents, un peu plus sauvages, moins carte postale permanente, que la Toscane (Nous sommes dans le Lazio maintenant). A 10h nous arrivons à Orvieto, très jolie ville mais quelle grimpette !!! (Photos). Belle vue d’en haut. Nous y passons une heure. Puis nous repartons direction Montefiascone, notre destination du jour, sans oublier de prendre un café / chocolats chauds. Il fait gris et surtout frais aujourd’hui mais nous éviterons la pluie. A Montefiascone Damien insiste pour monter jusqu’au centre ville trouver l’office du tourisme faire tamponner nos credenciales alors que notre route permet d’éviter cette grimpette supplémentaire… papa et Damien y vont tandis que maman et Florian attendent plus bas à la pâtisserie. Résultat : 4km de plus, 60m de dénivelé et office du tourisme fermé ! On aura le tampon de la pâtisserie du coup…

Puis c’est la descente bien pentue et sur chemin, trouvée par papa qui craignait que ça finisse en impasse… sur le lac (photo). Montage de tente et beau coucher de soleil. La nuit va être fraîche.
Bilan pour aujourd’hui 70km 1300m de dénivelée !!

28 avril – Aquapendente

Salut, aujourd’hui départ de Pienza à 10h30 car nous nous sommes levés à 7h30 pour aller à l’office avec les soeurs (Une demi heure bien gratinée (1h)). Après 3/4km de descente, nous prenons une route en faux plat descendant jusqu’en bas de la grosse montée de la journée. Nous montons 6 km et nous avons déjà une vue magnifique sur Radicofani et son château (Radicofani est un petit village dans la montagne ). Après avoir achevé la montée, nous sommes à Radicofani et nous mangeons au restau car il fait froid. Après ce repas, nous allons voir l’épicerie qui devait être ouverte toute la journée mais a  finalement fermé à 12h30. Heureusement qu’il y avait le restaurant ! Nous repartons sur 15km de descente et choisissons finalement de rester sur la route rouge pas très passante. Nous arrivons à Aquapendente vers 16h et nous profitons de Gelati avec supplément chantilly gratuit et cappuccino à 1€20. Le temps de tamponner nos credenciales au musée et nous repartons vers le couvent réhabilité qui sert de gîte aux pèlerins (c’est pas loin, mais ça monte !). Nous apprenons avec plaisir que nous pouvons avoir une chambre et que le repas et le pdj sont offerts. Nous profitons de la douche et sortons au jardin en attendant le repas. Au total aujourd’hui, 63 km et 800 m de dénivelée. A demain pour d’autres nouvelles !
Biz
Damien

Pour compléter le message de Damien :

Nous avons été les invités spéciaux des sœurs, c’était chouette. La nuit a été froide 7° dehors, 12° dans la tente. On a dormi bien couverts.
La journée commence par la descente de Pienza, d’où nous avions une vue splendide sur la campagne alentour. Un bon bout de plat puis une douzaine de km / 500m de dénivelé jusqu’à Radicofani, altitude 750m. On voyait depuis longtemps une tour sur la plus haute colline, eh bien le village était au pied de la tour ! Arrivés à Radicofani il fait froid et faim, un restaurant italien familial (comprendre : pas un piège à touriste) nous tend les bras et nous y cédons.
Une bonne descente pour repartir et il ne restera que la montée finale pour Aquapendente.
Nous sommes moins fatigués qu’hier. Un peu moins de dénivelé (850m au lieu de 1100m) et surtout une grande montée régulière sur le bitume vaut mieux que de multiples montées très pentues sur chemin…
Le repas en commun de l’hébergement pour pèlerins était top !!
Vue depuis le couvent de Pienza
Vue depuis le couvent de Pienza
et les photos du jour :

27 avril – Pienza

Rude et belle journée ! La campagne toscane déroule ses collines sous nos roues. La voie de pèlerinage nous fait prendre les chemins blancs cailloutés qui évitent la circulation mais ni les pentes ni les dénivelés ! Peu importe, les yeux se régalent… Et se ferment ce soir en écrivant le compte rendu !

Nous dormons dans le jardin du couvent de Pienza où nous avons été gentiment accueillis par les sœurs bénédictines qui nous ont même permis, bonheur suprême et inespéré, de prendre une douche !! Autant vous dire que nous n’avons pas refusé ! La journée a été belle, la soirée est fraîche 10 degrés. Il fait meilleur sous la tente… aujourd’hui presque 70 km et 1100 m de dénivelé. Nous n’avons pas traîné en route car il nous fallait arriver avant 16h heure de la messe…. Et nous sommes arrivés à 15h50 !!

Les enfants vont très bien, même dans les descentes nous fait dire Florian.

25 avril – Sienne

Ce matin je me réveille au son d’un pop pop et après recherche c’est mon matelas qui se déboutonne… en résulte une grosse hernie, mon matelas s’est transformé en ballon ! Et en plus aujourd’hui est fête nationale en Italie, tout va bien… Bon apparemment il y a sans faire un gros détour un Décathlon ouvert aujourd’hui…

On part sous un joli petit soleil qui illumine les tours de San Gimigniano. Un nouveau petit tour en ville et nous filons à travers la campagne toscane. Les jolis villages s’enchaînent. A midi les enfants font la course en rond sur leurs vélos autour de la fontaine sur la place… en début d’après midi, nous trouvons notre Décathlon et un matelas de rechange, nous sommes sauvés ! Puis passage au château de Monteriggioni, magnifique, et nous faisons un détour pour passer par le centre. Un petit coup de tampon sur nos credenciales, le plein des bidons et on repart dans les collines. Nous sommes à Sienne vers 16h30, une dernière bonne côte pour arriver au camping.

50km et finalement 700m de dénivelé, même pas peur pour les enfants! Ils font la course pour monter leur tente et améliorent leur temps d’hier : 4 minutes 30 secondes. Douche puis pizza au bar du camping sur la terrasse car il n’y avait plus de place au restaurant. Comme au Burger King de Gramont pour Damien et Véro. #vivel’italie. Demain repos visite de sienne.

24 avril – San Gemignano

Hier nous prenons le bus pour Lucques sous la pluie et elle nous accompagnera plus ou moins pendant toute la visite. Lucques est un jolie ville typiquement italienne et nous prenons plaisir à nous y promener, même en kway intégral !

Ce matin la météo est meilleure il y a un rayon de soleil. Nous prenons le train pour sauter Pise et sa banlieue. Le train est en retard, à Pise nous nous dépêchons de descendre avec nos vélos dans le souterrain qui fait communiquer les quais (Nous nous débrouillons tous plutôt bien en descente de marches vélos chargés…) Puis nous cherchons le quai de notre correspondance direction Florence… en fait c’est le train dont nous descendons qui va ensuite à Florence ! Il nous faut remonter sur le même quai dans le mème train ! Ce coup là on ne l’avait encore jamais eu! Bon on fait une vingtaine de minutes de train et nous descendons à San Miniato. Le temps du pique nique, d’un café, d’un coup de tampon à nos credenciales de pèlerins (Nous sommes sur la via francigena, nous dormons dans quelques jours dans un monastère, les passeports des pèlerins s’imposent !) et nous partons dans la Toscane typique et vallonnée vers 13h30. La première côte est immédiate et nous les enchaînerons tout l’après-midi. Les enfants suivent ou devancent sans broncher et nous nous régalons des paysages. Le clou du spectacle est pour la fin avec l’arrivée sur San Gimignano, toujours impressionnante. Glaces et patisseries pour les ventres affamés puis nous filons pas de bonne heure au camping au pied de la ville. Au final 50km dans l’après midi, 950m de dénivelé et 4h de vélo soit 14 km/h… Pour une deuxième étape de vélo c’est corsé.
Demain c’est plus tranquille, nous allons à Sienne, 45km et 450m de dénivelé prévus. Pourvu que la météo tienne…

22 avril – Pise

Hier soirée karaoké au camping donc un peu de mal à s’endormir… ce matin il fait très doux et nous partons vers 9h45. 40km de route littorale comme on ne les aime pas avec sans discontinuer les établissements de bord de plage… les cyclistes du dimanche sont de sortie, les promeneurs aussi. Difficile de savoir s’il faut prendre la piste cyclable bien encombrée de promeneurs et vélos lents ou la route… malgré tout, c’est plat et on a le vent dans le dos. Et comme l’étape est courte nous arrivons à midi au camping de Torre Del Lago, aux portes de Pise. Nous y sommes accueillis avec beaucoup de gentillesse. Comme la météo est à la pluie pour la soirée et pour demain, nous décidons d’aller voir Pise de suite. À 13h nous repartons prendre le train (qui est à 15min à pieds) pour Pise. La tour est encore plus belle que dans nos souvenirs ! Le temps d’une bonne promenade et des gouttes nous font reprendre le chemin de la gare d’un pas rapide. Nous rentrons au camping sous la pluie et le gérant nous propose de nous installer sous un emplacement abrité ! Parfait ! En plus il y a une salle commune où manger au sec et en plus on peut se faire livrer des pizze !! Voilà de quoi nous combler….

Demain repos excursion à Lucca si la météo le permet…

21 avril Cinque Terre – Ameglia

Ce matin dimanche de Pâques nous sommes réveillés aux chants tonitruants des coqs de la ferme voisine. Le temps de mettre les boules Quies et nous finissons la nuit. Une mini chasse aux œufs avait été prévue par les parents et tire les enfants du lit ! Tout le monde est sage et se prépare gentiment. Nous avons décidé de changer de programme pour aller visiter les touristiques Cinque Terre, villages de pêcheurs typiques. Nous laissons les vélos chargés au camping et descendons à pieds prendre le train pour Monterosso. Les enfants plongent dans la mer froide Puis nous prenons le sentier pédestre (payant !!) qui nous mène à Vernazza, un très beau village. Nous ne regrettons pas cette balade. Au village, c’est la foule des touristes. Nous y pique niquons puis reprenons le train pour retourner au camping chercher nos vélos. Le temps d’une glace puis nous prenons à nouveau le train pour nous avancer jusqu’à la Spezia sur le trajet prévu pour aujourd’hui. Il ne reste que 18km jusqu’au camping de ce soir. Nous sommes à Ameglia, la météo est agréable il fait bon. Demain vélo jusqu’aux portes de Pise.


20 avril – … puis bus et train vers l’Italie

Départ depuis Marseille en bus, direction Savone. Puis le train pour Sestri Levanto. arrivée à 17h30.

Ce matin départ de chez Marie-Claire vers 7h15 direction la gare routière. Nous y emballons les sacoches dans de grands sacs poubelle pour former 4 paquets – puisque nous avons droit à 4 bagages. Les chauffeurs italiens ont eu la flemme d’accrocher le porte vélos au bus du coup nos vélos voyagent en soute. Trajet sans incident, nous sommes à l’heure à Savone. Nous remontons le tout sur nos vélos sous l’œil curieux d’une passagère qui vient nous demander si tout va tenir sur les vélos et où nous allons comme ça.

Ensuite ce sont les joies des gares avec les escaliers à monter… de Savone à Levanto, 3h30 de train et une seule correspondance. Ces petits ter italiens passent plus de temps arrêtés aux nombreuses gare qu’à rouler mais nous sommes à Levanto à 17h30 environ !
Ensuite un tour à la plage, les enfants se mouillent mais l’eau est froide ! C’est pour dire qu’ils l’ont fait ! Puis glace, courses et on file au camping vers 19h. Premier montage de tente, tout le monde a le sourire. Les enfants montent leur tente tout seuls, Florian dit que c’est plus confortable que se chambre (!!), Damien dit qu’il est content de repartir à vélo. Bref tout le monde a le moral !!
Demain visite des villages de pêcheurs les Cinque Terre puis un tout petit peu de train et enfin quelques km à vélo !

 

Hamburg – Baden Baden – Stundwiller

Jeudi matin, nous longeons l’Elbe pour rentrer dans Hambourg. Une légère brume surplombe le fleuve et lui donne des aspect mystérieux. L’entrée dans la grosse ville d’Hambourg se fait très facilement par les pistes cyclables. Puis nous traînons toute la journée dans la ville, nous la visitons à vélo entre les différents endroits repérés sur le guide. Nous passons notamment sous l’Elbe dans l’ancien tunnel. La ville est un port impressionnant avec de multiples bras fluviaux. Dîner de Currywurst, puis c’est finalement l’heure de prendre le train à 21h à Hamburg HauptBahnhof. Le train est à l’heure , chacun a sa tâche affectée pour prendre le train : les adultes s’occupent des vélos pendant que les enfants embarquent les sacoches. Ça se déroule parfaitement. La nuit est bien chaude dans les couchettes supérieures qu’occupent les parents. Arrivée à 5h50 à Baden-Baden, nous petit-déjeunons à la boulangerie de la gare qui propose de belles viennoiseries. Puis c’est l’heure de franchir le Rhin et de rejoindre nos amis en Alsace. 25 km de vélo ce vendredi matin avant de reprendre le train pour Toulouse demain matin.

Geestacht

Nous passons une très agréable soirée dans notre charmant Camping hors du monde sans bruit sans moteur et avec le coucher du soleil. Les enfants font même un début de nuit à la belle étoile mais il fait frais et ils rentrent en milieu de nuit. Nous repartons ce matin sur la digue de l’Elbe, les couleurs sont très jolies entre le bleu du fleuve, le vert des prairies et le bleu du ciel. Le vent a tourné au sud-est et il nous pousse. Passage à Boizenburg, où l’on fait les courses pour midi. La ville est très jolie, avec ses maisons en briques rouges, son canal un peu à la Danoise. Dans l’après-midi, nous ne longeons plus l’Elbe mais nous suivons une piste cyclable le long de la route principale sur les conseils d’un groupe de cyclistes qui venait dans l’autre sens et qui nous ont déconseillé de suivre le chemin cyclable à travers la forêt le long de l’Elbe. A 2 km du camping nous faisons une pause d’une demi-heure à une superbe aire de jeux d’enfants. Rebelote à 500 m du camping. Nous arrivons finalement vers 15h30 et nous installons les tentes avant de filer piquer une tête dans l’Elbe qui borde le camping. C’est rigolo de nager dans un fleuve, c’est comme dans le Danube à Ratisbonne, et on ne voit personne nager dans la Garonne à Toulouse ! Nous avons vu les premiers panneau indiquant Hambourg, nous ne sommes plus qu’à une quarantaine de kilomètres de notre point final du voyage 2018. Demain nous rejoignons donc Hambourg, que nous visiterons brièvement avant de prendre le train de nuit pour Baden-Baden. Nous passerons la journée de vendredi chez les Gachot avant de reprendre le train samedi matin pour Toulouse. Arrivée samedi soir.

Nous sommes peu avant Geestacht. 60km aujourd’hui.

Rassau

Nous passons une paisible soirée hier survolés par de nombreuses formations d’oies sauvages et même un vol de cigognes. Aujourd’hui nous repartons sur la piste cyclable de l’Elbe. Sous nos roues, la digue. À notre droite, de jolies maisons en briques dont certaines au toit de chaume. À notre gauche, l’Elbe sauvage. Le parcours est vraiment très joli. De temps à autre, un café pour cyclistes est aménagé le long de la piste. Nous en mettons un à profit pour notre pause expresso d’après le pique-nique. La gérante est vraiment charmante, le café est aménagé dans son jardin. Nous arrivons au camping en tout début d’après-midi, c’est un tout petit camping à la ferme avec tout ce qu’il faut pour les cyclistes, en bordure directe de la piste cyclable de l’Elbe. Nous pouvons même aller nous baigner dans l’Elbe sur une plage à quelques centaines de mètres du camping. Au total 55 km aujourd’hui et 30 m de dénivelé.
Demain avant dernier jour de vélo , nous continuons le long de l’Elbe vers Hambourg

Photos du jour : Baignade dans l’Elbe,

la tente installée avec en fond la piste cyclable le long de la digue, le café pour cyclistes, les paysages typiques du jour

Wittenberge

Nous profitons des nombreux départs du dimanche qui laissent le camping quasiment vide  et du très beau ciel sans aucun nuage avec des températures agréables et peu de rosée pour que les hommes passent la nuit à la belle étoile devant les tentes. Enfin à la belle étoile, c’est pour les enfants car papa ne voit rien sans ses lunettes !
Aujourd’hui 240 km mais 200 km en train. Nous partons de bonne heure sous un beau soleil pour faire les 10 kilomètres qui nous séparent de la gare. Le temps de faire les courses en route, de faire la queue au guichet pour acheter les billets de train, et il est 9h47, le train est à 9h50. Il est bien plein mais se vide au passage de Berlin. 11h57 nous arrivons à l’heure prévue à Wittenberge, notre destination. Pique-nique avec une belle aire de jeux d’enfants, quelques courses pour acheter du savon et un accumulateur de froid (le notre s’est percé), autant de choses qu’on ne trouve pas dans les grandes surfaces classiques. Car ici les magasins sont bien séparés entre grande surface alimentaire, droguerie et magasin de bricolage. Puis nous rejoignons la digue de l’Elbe et nous prenons un bon vent de face qu’on risque de garder pendant les 3 jours qui nous restent jusqu’à Hambourg. Il y a la piste cyclable gravillonnée sur la digue et une toute petite route bitumée en bas de la digue. Nous choisissons cette dernière car elle nous permet d’avancer plus facilement et d’être plus à l’abri du vent. Nous arrivons vers 15h30 au camping sous un soleil bien masqué par de gros nuages gris. Malgré tout il y a un lac et les enfants filent à l’eau.
Demain nous continuons à suivre l’Elbe pour environ 60 km.

L’architecture ici a complètement changé les maisons sont maintenant en briquettes rouges et à pans de Bois .

Bestensee

Hier nous étions dans un camping au sol sableux sous les pins. Dans la nuit, éclate un orage inattendu. Joie ce matin pour replier les tentes mouillées et pleines de sable ! 60 km aujourd’hui à nouveau, sur un parcours assez sauvage, qui chemine entre les étangs. Il faut dire que nous sommes à 80 mètres d’altitude environ et qu’il reste beaucoup de longueur aux fleuves pour aller se jeter dans la mer ! Du coup nous n’avons même pas 50 m de dénivelé à l’arrivée à Bestensee. Au lever le soleil brillait mais il a été rapidement masqué par de gros nuages gris. Puis l’après-midi, le ciel est devenu tout bleu et tout le monde a pu profiter de la baignade.
Demain repos.

Briesensee

Une nouvelle journée toute plate ! Départ selon nos habitudes, d’assez bonne heure , et un passage assez long à Cottbus pour faire les courses, et manger une pâtisserie. Nous poursuivons le chemin sur des pistes cyclables tantôt goudronnées et tantôt gravillonnées. Les petites jambes préférent le bitume, c’est bien plus facile : au passage des gravillons au bitume pour le même effort nous avons gagné 5 km heure ! Nous sommes à Briesensee au bord du lac du même nom. Il fait chaud cet après-midi et c’est un bonheur de se baigner après le vélo.

Demain nous montons encore pour arriver quasiment aux portes de Berlin à Bestensee.
65km aujourd’hui et 60m de dénivelé.

Spremberg

Après une journée de repos bien mérité hier, nous repartons ce matin dans un paysage qui n’a rien à voir avec celui de l’étape précédente : c’est plat et la région est truffée de petits lacs. Nous en profitons pour avancer à une bonne allure aux alentours de 20 km heure de moyenne et nous franchissons les 1000 km parcourus depuis le départ ! Le soleil nous accompagne mais est-ce parce que nous avons passé le 15 août ou parce que nous sommes plus au nord la luminosité nous semble plus faible qu’auparavant. D’ailleurs et ça n’a rien à voir les jours ont bien raccourci, il fait nuit à 21h. Aujourd’hui 70 km et seulement 150 m de dénivelé. Nous sommes à un petit camping sur le lac légèrement au nord de Spremberg. Demain nous continuons vers le nord et vers Berlin et nous passerons Cottbus.

Bautzen

Hier soir comme prévu il tombe plusieurs averses qui se poursuivent plus ou moins dans la nuit. Rien de bien méchant.
Ce matin nous faisons une petite grasse matinée et nous partons vers 9h45. La République tchèque semble vouloir nous retenir : elle met devant nos roues  les plus jolis paysages qu’on ait vus jusqu’à présent et les plus raides murs. Au bout de 20 km, nous avons 600 mètres de dénivelé au compteur ! A midi nous arrivons à la ville frontière et nous en profitons pour dépenser et échanger nos dernières couronnes. Nous laissons la République tchèque, ses tarifs avantageux, ses pommiers au bord des routes et une certaine forme de liberté pour retrouver l’Allemagne, ses pistes cyclables qui nous prennent en charge dès  la frontière, ses bier garten où il est si agréable de faire une pause café… Au total aujourd’hui 60 km et 850 mètres de dénivelé, nous sommes à Bautzen. Le camping est en léger surplomb d’un grand lac artificiel. Les allemands de cette région ont déjà repris l’école et le lac est désert. Il semble hors saison. Toute la journée le soleil a joué à cache-cache avec les nuages sous des températures agréables, 27 degrés.
Demain repos
Voici la première photo celle du lac, et j’oubliais : L’Allemagne et ses magnifiques jeux d’enfants bien évidemment!!

La république tchèque et ses campings à cuisine équipée (frigo congélateur plaques chauffantes) et douches communes…
L’Allemagne et ses vélos électriques qui nous doublent dans les côtes !!
Un peu de géographie à vélo
Nous étions à Plzen sur un affluent de la vltava, la berounkaLa vltava irrigue Prague et se jette dans l’elbe à melnik, nous avons suivi ce parcours. De melnik nous avons coupé par les collines pour rejoindre la spree que nous suivrons en direction de Berlin. Puis d’un saut en train nous retrouverons l’elbe jusqu’à Hambourg.

Jetrichovice

Hier nous passons l’après-midi à la plage. Nous dînons au petit restaurant du camping pour l’anniversaire de Christine. merci pour tout les messages ! Le choix des plats est quelque peu hasardeux mais finalement tout le monde est content avec son assiette assiette. pour dessert tout le monde prend des belles crêpes à la confiture avec une boule de glace au chocolat, de la chantilly et un nappage sauce au chocolat. Ce matin nous partons sous le soleil non sans avoir cherché en vain le maillot de bain de Florian qui apparemment a été oublié aux sanitaires hier soir. La route est belle, elle traverse le parc national de la Suisse tchèque. Elle est considérée comme la plus belle zone naturelle du pays. Nous sommes dans une pointe de la République tchèque et nous sommes très près de l’Allemagne. Nous passons notre dernière nuit en République tchèque dans un camping avec un bizarre petit lac artificiel de baignade genre de grande piscine. Nous sommes à Jetrichovice, nous avons fait 45 km aujourd’hui. Tout de même 500 m de dénivelé et notamment un impressionnant mur en fin de matinée. Nous profitons pour la dernière fois de la simplicité et du bas prix des campings de République tchèque. Nous payons 10 € pour nous quatre pour cette nuit ! L’orage est attendu pour la nuit, nous verrons bien.

 

Holany

La matinée est fraîche 10 degrés à 7h mais les températures se réchauffent rapidement sous le beau soleil. Nous suivons une petite route qui serpente en traversant de petits villages. Nous voyons de belles maisons à bardages en bois noir et blanc. En chemin nous faisons le détour pour monter jusqu’à un joli château médiéval. Les 50 km sont avalées dans la matinée malgré les 500 m de dénivelé. Nous sommes peu après midi au camping et nous avons tout l’après-midi pour la baignade dans le lac. Ici Holany trou perdu de République Tchèque.